L’Afrique ne sera pas le passager de la transition énergétique mondiale — elle en sera l’ingénieur.

Depuis Bakou, à l’occasion de la Climate Week, je porte cette conviction en tant que président d’Africa Pact et membre du Nizami Ganjavi International Center.

L’Afrique est prête à bâtir une transition juste, inclusive et créatrice de dignité. Mais elle ne peut le faire seule. Elle a besoin d’un multilatéralisme courageux, fondé sur :

• La reconnaissance de la responsabilité historique des pays pollueurs
• Des mécanismes de réparation : transfert de technologies, renforcement des capacités, financements adaptés
• Une réforme des systèmes financiers climatiques pour que les PME africaines — qui représentent plus de 90% du tissu économique — et le secteur informel — jusqu’à 36% du PIB — puissent accéder aux ressources nécessaires

Il est temps de créer des emplois verts et dignes, de réformer les taux d’intérêt injustes, et de mettre en place des fonds de garantie climatiques africains pour libérer l’investissement.

L’Afrique n’est pas un problème à résoudre. Elle est une solution à activer.